Les lettres
L’écriture des lettres
Elizabeth Gwillim joint, à une lettre envoyée à sa mère en 1802, un croquis d’elle-même attablée à son écritoire. En effet, les lettres manuscrites étaient les seuls moyens de communication entre l’Inde et l’Angleterre au début du XIXe siècle.
Il fallait de quatre à six mois pour qu’une lettre atteigne l’Angleterre; obtenir une réponse prenait tout autant de temps, sinon plus. Parfois, les lettres envoyées par les sœurs se perdaient; il arrivait que le navire qui les transportait fasse naufrage pendant une tempête ou soit saisi par les Français – les Anglais et les Français étant en guerre pendant cette période.
Les lettres à leur sœur, Hester (Hetty) James, et à leur mère, Esther Symonds, sont longues et informelles, et rapportent leurs observations sur le paysage et l’environnement, l’histoire naturelle, l’architecture, la nourriture et la mode, ainsi que la société de Madras, la politique et la Compagne des Indes orientales.
Transcrire les lettres
Près de 700 pages de la correspondance des sœurs sont préservées à la British Library. L’écriture peut être difficile à déchiffrer, sans compter que certains mots sont biffés ou ajoutés entre les lignes. Des lettres sont déchirées, et certaines sections ont disparu. L’encre d’autres lettres a bavé par endroits. Des étudiants de McGill ont transcrit ces lettres afin qu’elles soient plus faciles à lire et à fouiller.
La correspondance des sœurs n’est pas disponible sur ce site. Pour lire la transcription complète de toutes les lettres, visitez le site Web du projet Gwillim (voir ici pour en savoir plus).