De nouvelles images

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Le tracé des expériences

En 2021, l’institut partenaire du projet, le musée DakshinaChitra à Chennai, a mis sur pied un projet invitant de jeunes femmes à interagir avec les archives Gwillim. Elles ont examiné les archives en ligne, puis entrepris un projet de reprise photographique à l’aide de caméras numériques, faisant le pont entre les lieux et les scènes du Chennai d’aujourd’hui et les images des archives Gwillim. Leur but? Créer une archive contemporaine composée de nouvelles photos.

La photographe Rekha Vijayashankar nous fait part de son expérience ci-dessous.


Personnage masculin debout au bord de l'océan avec un filet de pêche suspendu sur son épaule gauche et un autre objet dans sa main droite avec des objets similaires devant lui.
Un enfant assis sur le sol tient un bambin debout entre ses jambes, tous deux regardant vers la caméra.
Femme âgée debout sur une plage, vue de profil de trois quarts. Elle porte un sac sur un bras et un objet cylindrique dans l'autre main.
 Personnage masculin debout tenant de nombreux colliers dans sa main gauche et posant son autre main sur l'épaule d'un jeune garçon debout contre sa jambe droite.
Une femme se tient debout face au plan de l'image, en équilibre sur un grand vase sur sa tête et tenant un autre vase dans son autre main.

Rekha Vijayashankar

Mon expérience de photographie dans le cadre du projet Gwillim, 2020-2021

Portrait photographique de Rehka Vijayashankar

La professeure Deborah Thiagarajan, fondatrice du musée DakshinaChitra, m’a demandé de retrouver et de photographier des endroits peints par les sœurs Gwillim. J’étais aux anges à l’idée de participer à un tel projet historique. En revanche, j’étais aussi un peu dépassée, incertaine de savoir où aller et quoi photographier. Je pensais constamment à ce projet, à tel point que cela m’empêchait de dormir. Je saisissais toutes les occasions de contempler les images des tableaux, afin qu’ils s’immiscent dans mon être et s’intègrent à mon monde, à ma vie.

Forte du lien que j’avais créé avec ces images, j’ai tout de suite éprouvé un sentiment d’appartenance en visitant les lieux représentés dans ces tableaux, comme si je les avais déjà visités. Tout au long du projet, quelque chose en moi était constamment à la recherche de montagnes, d’étendues d’eau, de temples, de bords de mer, de champs, etc. J’étais ravie d’admirer la nature et d’être témoin de la vie des gens qui coexistaient en harmonie avec elle. J’étais particulièrement heureuse d’interagir avec eux.

On parle ici d’histoire du XIXe siècle (1800-1807); les lieux et les personnes ayant beaucoup changé au fil des années, j’étais curieuse de chercher à reproduire en photo les images et les décors du projet Gwillim après presque 220 ans pour les voir selon les réalités de l’ère moderne. Toutefois, le projet a été semé d’obstacles. Par exemple, les gardiens des temples ne permettent généralement pas que l’on prenne des photos dans le sanctuaire intérieur. Ils ont toutefois assoupli leurs règlements quand je leur ai expliqué le projet et montré les tableaux. De la même façon, tous les membres du grand public n’étaient pas forcément à l’aise avec le fait d’être photographiés. Dans de tels cas, je leur parlais de façon amicale pour les mettre à l’aise. Si j’obtenais leur consentement, je les prenais en photo et je leur montrais le résultat, ce qui leur causait, invariablement, une grande joie.

- Rehka Vijayashankar


 க்வில்லிம்‌ திட்டம்‌, 2020 - 2021 காட்சிப்படுத்துதலின்‌ அனுபவம்‌

க்வில்லிம்‌ சகோதரிகள்‌ ஓவியம்‌ வரைந்த இடங்களை எல்லாம்‌ அடையாளம்‌ கண்டு புகைப்படம்‌ எடுக்குமாறு தக்ஷிணசித்ரா நிறுவனர்‌ டாக்டர்‌ டெபோரா தியாகராஜன்‌ அவர்கள்‌ என்னிடம்‌ கூறினார்‌அப்படிச்‌ சொன்னபோதுஇந்த வரலாற்றுத்‌ திட்டத்தில்‌ அங்கம்‌ வகிக்கப்‌ போவதை எண்ணி மகிழ்ச்சி அடைந்தேன்‌. அதே சமயத்தில்‌ எங்கு பயணிக்கப்‌ போகிறோம்‌எதையெல்லாம்‌ புகைப்படம்‌ எடுக்கப்‌ போகிறோம்‌ என்று தெரியாமல்‌ தவித்தேன்‌ஆகவேஇந்தத்‌ திட்டத்தைப்‌ பற்றி தொடர்ந்து யோசித்தவாறே இருந்தேன்‌, என்றாலும்‌ என்னால்‌ சரியாகத்‌ தூங்க முடியவில்லைகிடைத்த தருணங்களில்‌ எல்லாம்‌ ஓவியங்களின்‌ பிரதிகளைப்‌ பார்ப்பேன்‌அதனால்‌ அந்த ஓவியங்கள்‌ கூறுகள்‌ எனக்குள்‌ ஊடுருவிஎன்‌ உலகம்‌ மற்றும்‌ வாழ்க்கையின்‌ ஒரு பகுதியாக மாறியது.

பிரதிகளோடு நான்‌ ஏற்படுத்திக்‌ கொண்ட இந்தப்‌ பிணைப்பின்‌ காரணமாக, இறுதியாக வர்ணம்‌ பூசப்பட்ட இடங்களைப்‌ பார்வையிடும்‌ வாய்ப்பும்‌ கிடைத்தபோது, ஏற்கனவே அங்கு சென்றது போல்‌ ஒரு உடனடி இணைப்புணர்வை என்னால்‌ உணர முடிந்தது. இத்திட்டத்தின்‌ போது, மலைகள்‌, நீர்நிலைகள்‌, கோவில்கள்‌, கடற்பரப்புகள்‌, வயல்வெளிகள்‌ என என்னுள்‌ ஒரு நிலையான தேடல்‌ பயணமும்‌ அமைந்தது. அதில்‌ இயற்கையையும்‌, இயற்கையோடு இயைந்து வாழும்‌ மக்களின்‌ வாழ்க்கையையும்‌ கண்டு மகிழ்ந்தேன்‌. அவர்களுடன்‌ பழகுவதில்‌ மகிழ்ச்சியடைந்தேன்‌.

19 ஆம்‌ நூற்றாண்டின்‌ (1800-1807) வரலாற்று வெளி என்பதால்‌ அதன்‌ இடங்களும்‌ மக்களும்‌ நிலப்பரப்புகளும்‌ இடைப்பட்ட ஆண்டுகளில்‌ நிறையவே மாறிவிட்டன. கிட்டத்தட்ட 220 ஆண்டுகளுக்குப்‌ பிறகு இந்த க்வில்லிம்‌ திட்டத்தின்‌ தொடர்புடைய புகைப்படங்கள்‌ மற்றும்‌ இயற்கைக்‌ காட்சிகளைத்‌ தேடுவதில்‌ முனைப்பும்‌ ஆர்வமும்‌ கொண்டேன்‌. இந்தத்‌ திட்டத்தில்‌ பணிபுரியும்‌ போது பல சவால்கள்‌ முன்‌ நின்றன. உதாரணமாக, கோயில்‌ அதிகாரிகள்‌ பொதுவாக உள்ளே கருவறையைப்‌ புகைப்படம்‌ எடுப்பதை அனுமதிக்க மாட்டார்கள்‌. இருப்பினும்‌, நான்‌ அவர்களுக்குத்‌ திட்டத்தை விளக்கியதும்‌, ஓவியங்களைக்‌ காட்டியதும்‌, புரிந்துணர்வுடன்‌ விதிகளைத்‌ தளர்த்தினர்‌. அவ்வாறான நிலையில்‌ தோழமையுடன்‌ அணுகி அவர்களை நிம்மதியடையச்‌ செய்தேன்‌. அவர்களுடைய ஒப்புதலில்‌ எடுத்த புகைப்படத்தை, அவர்களுக்குக்‌ காண்பித்து முழு ஒத்துழைப்புடனே ஆவணப்படுத்தினேன்‌. இந்தச்‌ செயல்‌ அவர்களுக்கு மிகுந்த மகிழ்ச்சியைத்‌ தந்தது. ௪க மனிதர்களுடன்‌ கை கோர்த்து மகிழ்வுடனே இது போன்ற பயணங்களைத்‌ தொடரவும்‌ விரும்புகிறேன்‌.

- ரேகா விஜயசங்கர்‌

 Sur une plage, quatre hommes portent des poteaux de bois à l’épaule et tirent un bateau plat de rondins de bois liés; trois d’entre eux portent à la hanche des sacs de paille tissés ; l’homme au centre porte un filet; au premier plan, filet bleu et filet blanc amassés et mer à l’arrière-plan.
 Dans un paysage rocheux plat, trois femmes marchent l’une derrière l’autre vêtues de tissus drapés aux couleurs vives et portant chacune un grand pot sur la tête.
 Deux hommes debout dans la boue penchés sur des seaux, à leur droite, femme jetant un chiffon orange sur la boue dans laquelle un autre homme marche; à l’arrière-plan, eau, plaine verdoyante et, à gauche, montagne.
 Quatre colonnes de pierre en carré soutiennent un toit plat finement sculpté à figure de pierre à chaque coin; pousse-pousse jaunes à trois roues à droite dans la rue; à l’arrière-plan, grand arbre, clôture et bâtiments bas.