Introduction : Perspectives
Quelle valeur les archives Gwillim présentent-elles pour les universitaires sud-asiatiques d’aujourd’hui? Comment la jeunesse de l’Inde voit-elle aujourd’hui ces images produites il y a plus de 200 ans?
Composer avec le colonialisme des archives
Jusqu’à tout récemment, en Occident du moins, on considérait les documents comme des récipients passifs, destinés à recevoir de l’information afin qu’elle soit préservée et transmise par les archivistes. Ces archivistes étaient eux-mêmes perçus comme neutres, se contentant de rendre ces documents accessibles à qui voulait les consulter.
Aujourd’hui, de nombreux archivistes prennent conscience des biais et des lacunes qui parcourent les documents qu’ils ont pour mission de préserver. Découvrez comment ceux-ci composent avec le colonialisme d’archives créées par des colonisateurs, comme le peuple britannique en Inde.
Trouver de nouvelles perspectives
Les chercheurs sud-asiatiques interprètent aujourd’hui les documents britanniques en Inde selon un regard nouveau. Découvrez-en plus sur ce qu'ils ont appris en analysant les peintures et les lettres signées Elizabeth Gwillim et Mary Symonds.
Découvrir de nouvelles images
Le musée DakshinaChitra, à Chennai, a lui aussi mis sur pied un projet d’exploration des archives Gwillim. Parcourez la page pour découvrir ce que pensent les jeunes femmes d’aujourd’hui des descriptions de peuples et de paysages produites par les deux sœurs.